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rêvé le 28.11.2024
par Luc Bénazet


Le thème est apparent et massif, au sens où il varie peu, malgré les développements. Je ne l’aurai pas quitté durant le sommeil. Il s’agit simplement du lieu que j’habite, spécialement des questions d’habitation. À cause des déplacements, qui semblent confondus avec les entraves. À l’intérieur, deux pièces sont séparées par une autre, habitée par d’autres, où je ne suis pas invité ; ses habitants ne manifestent cependant pas d’hostilité et je crois lire dans l’expression de leurs visages des signes de bienveillance. Un passage à l’extérieur ouvre une autre pièce. Le statut du dehors est ambigu, car on y trouve un buffet à tiroirs, dans l’un desquels sont rangés les couverts, qui sont à partager sans limite à priori et aussi, des personnes en vacances, nombreuses, qui portent des vêtements très colorés et qui continuent de jouer en sortant de l’eau. Dans une troisième pièce, un lit est défait, les draps sont étendus, comme écoulés. Je ne me représente pas un plan qui lierait les intérieurs. Un angle à l’extérieur, formé par deux murs, contient de l’herbe qui n’a pas été coupée. C’est là où, dans mon souvenir, je n’étais pas physiquement malmené, bien que les forces qui m’ont conduit hors du rêve aient été supérieures. Vers 5 ou 6 heures, ce matin du 28 novembre, je note que la veille, j’ai fini d’assembler le prochain numéro d’une revue de poésie et que j’ai mis des clés dans une enveloppe pour une amie en écrivant son prénom dessus.