Invitée chez un couple d’amis qui vit désormais au théâtre de Vidy. Je rencontre Paula, une copine de Master, à un autre étage du théâtre. Je vais acheter de la viande avec elle près d’une forêt qui ressemble à la forêt noire à côté de chez ma grand-mère. De vieilles catholiques me donnent des leçons sur la façon dont je coupe la viande et disent que c’est mon propre corps qui est là.

Rêvé dans la nuit du 13 au 14 janvier 2024

Prison. Je suis incarcérée mais pour une durée limitée. 14 jours. Des activités cadrées, un emploi du temps. Des femmes détenues à cause de la drogue, certaines en désintoxication. Elles sont plusieurs dans leur cellule. Plutôt jeunes, artistes. Bien habillées. Une prison plus colorée que d’habitude. Ce n’est pas le bagne mais pas la fête non plus. Un ami vient me voir et je dois cacher des choses.

Je vais au parloir.

Je ne fais pas partie du groupe mais je suis privilégiée.

Je vais au bout de l’emploi du temps et les journées finissent. Je vais bientôt sortir mais j’ai encore du travail. Il y a des empêchements.

Une trappe.

Rêvé dans la nuit du 16 au 17 janvier 2024

Stuttgart. Une errance interminable dans le métro. Au lieu de se rapprocher de Hauptbahnhof, on ne cesse de s’en éloigner. Ou était-ce le lieu où nous sommes arrivés et il faudrait aller ailleurs ? Perdus. Cercles concentriques. Saleté. Alcool.

Gabriel et moi. Nous endormons dans une grande station. On dirait Hauptbahnhof mais c’est ailleurs, plus loin sur le plan de la ligne. Nous nous réveillons et repartons. Nous patinons et nous reperdons. Nous arrivons au bout de la station. Nous n’avons pas de couverture.

Des touristes coréens. Je suis avec ma mère. Nous sympathisons avec les touristes. La femme est ingénieure dans le tourisme mais elle n’appelle pas ça tourisme, plutôt déplacement. Ils ont des affinités avec le luxe. Ils prennent une porte qui semble réservée aux clients fortunés mais elle donne sur une entrée dans le S-Bahn. Nous montons dans une rame et les suivons même si je sens que le chemin n’est pas bon. Je n’ai plus de volonté, je consens à ce qu’ils nous guident. Nous nous retrouvons loin. Pour retrouver le chemin, il faut dormir dans une nouvelle station. Nous nous éloignons d’un centre inexistant. Tout est loin. Chaque station, marcher interminablement. Ne pas retrouver les quais, c’est sale, les gens sont ivres. Revenir après avoir parcouru du chemin.

Message de Rebecca : je suis tellement heureuse qu’on ait enfin signé un bail à notre nom, tu n’imagines pas. Je dis que je comprends car je dors dans le métro de Stuttgart faute de trouver comment en sortir. Il s’est passé beaucoup de choses depuis la dernière fois que nous nous sommes vues.

Rêvé dans la nuit du 10 au 11 février 2024

Un meurtre sous mes yeux et celui de mes nièces. Je suis la seule témoin adulte. Les choses se sont dégradées sur un temps long. J’aurais dû savoir. Je suis auditionnée et j’ai peur d’être inquiétée.