Je me balade le long d'un canal en pleine journée. Il fait chaud, le ciel est bleu et une multitude de petits groupes de personnes profite du soleil au bord de l'eau. En m'approchant de ces groupes, je découvre que ce sont des adolescents d'environ 16-17 ans qui sont littéralement en train de partouser. En public, ils s'adonnent à des activités de type levrette groupées, éjaculations faciales, missionnaires, mitraillette, grenouillère. Les uns sur les autres comme au Twister. Je peux observer ce spectacle à travers de fines grilles vertes disposées autour des quelques groupes situés à plusieurs mètres du bord sur des tumulus. Ces bases sont rectangulaires, en pierre et à pente douce. Ils font partie du paysage urbain dans lequel se déroule la scène. J'évolue le long du canal, choqué, en me disant que la génération était beaucoup plus dévergondée que la nôtre. J'ai peur, je me dis qu'ils sont en avance ces petits cons ! A ce moment-là, je croise deux jeunes mâles qui me dévisagent. Ils portent des costumes couleur or satiné, à manches courtes. Ils portent des shorts de la même couleur et leurs chemises entrouvertes laissent apparaître un tissu avec des motifs bordeaux, violet et orange. Lorsque nous nous croisons, je ressens une étrange sensation qui m'amène à regarder le canal qui coule à ma droite. A contre-sens de ma marche, je vois dans l'eau un nuage d'oiseaux morts, ils me sont exotiques, je n'en avais jamais vu de pareil. Il y en a plein de sortes différentes. Mon rêve s'arrête rapidement à la vue de cet amas d'oiseaux qui se laissent doucement porter par le courant.